SAR À TÊTE NOIRE

Diplodus vulgaris

CLÉ D’IDENTIFICATION

Corps ovale et comprimé latéralement de coloration argentée
Possède 2 barres noires : l’une sur la nuque, l’autre à la base de la nageoire caudale
Rayures jaunes horizontales sur le corps.

Pour cette semaine continuons notre découverte des espèces rencontrés à l’Estartit, peut être le plus courant, le plus commun de Méditerranée Le SAR À TÊTE NOIRE

 

DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE

Méditerranée, mer Noire, Atlantique oriental

DESCRIPTION

Le sar à tête noire adulte a généralement une longueur qui se situe entre 15 et 30 cm. Les plus gros peuvent atteindre 45 cm. Son corps est ovale et comprimé latéralement. Il est de coloration argentée.
Il est marqué par deux bandes noires : l’une à l’arrière de la tête qui descend jusqu’à mi flanc, l’autre recouvre le pédoncule caudal* jusqu’à la base de l’arrière de la nageoire dorsale . L’intensité de ces bandes est variable selon le biotope* et l’humeur du poisson.
Il possède une quinzaine de rayures jaunes horizontales sur le corps. Les nageoires pelviennes sont noires.
La tête est plutôt pointue, avec une petite bouche.

ESPÈCES RESSEMBLANTES

Il n’y a pas de confusion possible, grâce à ses deux bandes noires.
Cependant il y a quatre autres sars que l’on rencontre fréquemment :

  • Le sar commun appelé aussi le sargue, Diplodus sargus. De taille identique à celle du sar à tête noire, il n’a qu’une tache noire arrondie au pédoncule caudal, ne gagnant pas le bord inférieur.
  • Le sparaillon, Diplodus annularis: plus petit que le sar à tête noire, en général, il ne dépasse pas 20 cm. Il a une tache noire en forme d’anneau au pédoncule caudal.
  • Le sar à grosses lèvres, Diplodus cervinus, appelé aussi sar tambour. Plus gros que le sar à tête noire, il possède 5 à 6 larges bandes transversales brunes.
  • Le sar à museau pointu, Diplodus puntazzo. Egalement plus gros que le sar à tête noire. Il a une seule tache noire en forme d’anneau au pédoncule caudal. Son museau et ses lèvres sont pointus.

ALIMENTATION

Diplodus vulgaris se nourrit de vers, crustacés, mollusques et même d’oursins. Il possède de robustes molaires capables de briser coquilles, carapaces et tests.

REPRODUCTION – MULTIPLICATION

Il atteint la maturité sexuelle à l’âge de 2 ans (17 cm).
Il connait un changement de sexe, les mâles se transformant plus tard en femelles (il est hermaphrodite protandre).
La reproduction a lieu en automne, à l’ouest. Elle se passe un peu plus tard dans l’est de la Méditerranée (jusqu’en janvier).
Les œufs et les larves sont pélagiques et resteront dans le plancton durant un mois environ. Les larves arrivent sur la côte durant l’hiver.

ORIGINE DES NOMS

 – Origine du nom français

Son nom découle de la bande noire qu’il a sur la nuque.

– Origine du nom scientifique

Diplodus : du grec [diplo] = double et [odous] = dent.
Deux formes de dents. La dentition comporte sur les deux mâchoires des incisives plates et tranchantes et des molaires arrondies en plusieurs rangées.

vulgaris : du latin [vulgaris] = commun, habituel, vulgaire, banal.

 

Informations récupérées par Yannick Le Merlus sur le site de la commission biologique de la FFESSM :  DORIS