SAUPE

Sarpa salpa

Corps allongé, comprimé latéralement
Bouche petite
Dos gris jaune à verdâtre avec des reflets or
10 à 12 lignes longitudinales jaune vif
Petite tache noire à la base des pectorales
Œil doré

 

Continuons notre connaissance des poissons rencontrés à l’Estartit, mais qu’on à déjà vu dans toute la Méditerranée et à Antibes l’année dernière la Saupe

 

Autres noms communs français

Daurade rayée, daurade jaune, poisson catalan

BIOTOPE

On rencontre Sarpa salpa depuis la surface jusqu’à 20 m de profondeur. Cette espèce vit en banc et évolue au-dessus des fonds rocheux ou sableux couverts d’algues ou de posidonies, souvent en bord de plage, près des enrochements qui protègent les jetées. Les bancs sont composés d’individus de tailles très différentes, de petits mâles et de grosses femelles, et parfois accompagnés par quelques sars et ou quelques petits rougets.

ALIMENTATION

Cette espèce se nourrit de végétaux à l’âge adulte. C’est le principal poisson herbivore de la Méditerranée. Végétarien, il se nourrit surtout d’algues vertes, comme la laitue de mer UlvaCaulerpa, ou d’algues rouges Laurencia. Ces poissons consomment aussi des feuilles de Posidonia oceanica. Les juvéniles mangent des petits crustacés. La saupe se sert de ses incisives dont les supérieures ont un bord échancré alors que les inférieures sont pointues et triangulaires.

REPRODUCTION – MULTIPLICATION

Les saupes sont hermaphrodites. Elles changent de sexe. Les jeunes sont d’abord mâles et obtiennent leur première maturité sexuelle au cours de leur troisième année vers 21 cm, puis ils deviennent femelles au cours de leur quatrième année entre 26 et 28 cm. La reproduction est sexuée, elle a lieu au printemps et en automne.

VIE ASSOCIÉE

La saupe évolue en bancs dans lesquels on peut trouver des rougets et des sars.

INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES

La saupe peut être à l’origine d’intoxications alimentaires avec syndromes hallucinatoires (= ichthyoalleinotoxie).
Quelle que soit la région, les poissons responsables ne sont pas toxiques toute l’année, mais seulement durant quelques mois ou quelques semaines. Cette dernière notion fait suspecter le rôle de toxines d’algues ingérées par les poissons, et pullulant à certaines périodes. Dans le cas de la saupe, les intoxications surviennent lorsque le poisson pêché n’est pas immédiatement vidé de ses viscères contenant de grandes quantités d’algues.

Informations récupérées sur le site Doris, Yannick Le Merlus